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Amboesa, la renaissance d'un instrument
Pendant plusieurs jours, des élèves du collège de Martel dans le Lot ont participé à la réalisation d'un documentaire-fiction sur l’histoire du hautbois traditionnel de la région de Cahors.
Ce projet, porté par l'association La Granja de Soulomès en partenariat avec le CIRDOC - Institut occitan de cultura, a initié ces jeunes occitanistes aux principes de la facture instrumentale, de la modélisation 3D et de la réalité virtuelle.
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Webdocumentaire Familha(s)
Bedel, Amic. Metteur en scène ou réalisateur
Familha(s) est un web-documentaire sur le thème de la transmission des musiques traditionnelles aujourd’hui produit par le COMDT en partenariat avec le CIRDOC - Institut occitan de cultura, réalisé par Amic Bedel (Piget Film), développé par Fabrice Lapeyrere (Le Fil), avec le soutien de la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée.
Clément Gauthier, Anaïs Vaillant, Mickaël Vidal, Hervé Capel, Tomàs et Matèu Baudoin, Caroline Dufau et Aelis Loddo se sont prêtés au jeu de l’entretien. Ils ont livré leurs récit d’expériences musicales et familiales auprès de Guilhem Boucher, musicien, enseignant et chercheur.
Découvrez leurs témoignages, leurs influences et leurs musiques en visionnant ce web-documentaire et en vous laissant guider vers les archives sonores, audiovisuelles et les créations qui alimentent cet objet documentaire interactif !
Accéder au webdocumentaire Familha(s)
[Source du texte de présentation : site internet du COMDT]
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Ballets occitans de Toulouse
Escarpit, David (1980-....)

Les Ballets occitans de Toulouse sont une compagnie de spectacle vivant créée en 1962 par Françoise Dague. La compagnie a joué un rôle majeur pour le renouveau culturel occitan, en particulier en matière de musiques et danses dites traditionnelles ou populaires et fut à l’origine de la création du Conservatoire occitan de Toulouse. [imatge id=21632] 

Françoise Dague

[imatge id=21633] Originaire du Limousin, Françoise Dague est immergée dans la culture populaire et la langue occitane par l’action de sa mère, Cécile Leygue-Marie (1905-1988), ingénieure-agronome, folkloriste réputée, passionnée de costume traditionnel qui, au contact du monde rural par son métier, va constituer une collection de premier plan aujourd’hui exposée au Musée des Jacobins à Auch.  [imatge id=21635]
La création des Ballets occitans dès le début des années 1960 participe d'une volonté de mettre en valeur la culture occitane au travers d'une troupe de musiciens-danseurs-chanteurs professionnels. Diplômée des Beaux-Arts, connaisseuse experte du costume traditionnel des pays occitans, chanteuse, danseuse, elle est aussi une grande costumière.

La compagnie des Ballets occitans de Toulouse

La troupe fait figure d'ambassadrice et de vitrine d'une culture occitane décomplexée, fière de ses héritages et spécificités culturelles - musique, danse, costume, langue, etc. - qu’elle rend ainsi « digne » du spectacle professionnel. Les ballets jouent en Occitanie et dans le monde entier : tournées en Grèce (1963), Allemagne (1964), Turquie (1965), Suisse (1966), Israël (1967), Hollande (1968), etc. La compagnie enregistre plusieurs disques, dont les deux premiers, en 1967 et 1969, sortent chez Philips. [imatge id=21634]
Le modèle de référence est celui des Ballets russes d'Igor Moïsseïev, c'est-à-dire une compagnie artistique de spectacle contemporain dont l’esthétique est enrichie de la culture folklorique authentique dépouillée de tous oripeaux susceptibles de la caricaturer.
Cette création s’inscrit dans un premier moment du revivalisme culturel avec la création de compagnies qui proposent des prestations scéniques mettant en valeur les danses et les costumes traditionnels : le Ballet national de danses françaises créé en 1961 par Jacques Douai et Thérèse Palau ou encore les Ballets populaires poitevins.

Véritablement pionnière, créée une décennie avant le grand mouvement de renouveau folk, le projet évolue au fil du temps : aux musiciens de type académique, interprétant les œuvres sur des instruments d'orchestre symphonique, se substitue une recherche organologique afin de retrouver et de réutiliser des instruments traditionnels occitans tels que le graile (hautbois du bas-Languedoc), la bodega (cornemuse de la Montagne noire), la boha (cornemuse gasconne), etc. Le chant, la diction sont travaillés, ainsi que les pas de danse afin de se rapprocher d'un rendu aussi proche que possible de la réalité traditionnelle.
En recherche permanente d’authenticité et d’originalité esthétique, la compagnie des Ballets occitans et Françoise Dague sont à l’origine d’importants fonds de collectes ethnographiques et ethnomusicologiques. Elle est à l’origine de la création à Toulouse, en 1971, du Conservatoire occitan chargé dès son origine de conserver et valoriser les fonds d’enquêtes orales, de transmettre les pratiques musicales et dansées mais aussi des cours de langue occitane par des ateliers publics et très vite de conserver les savoir-faire instrumentaux et de fournir aux musiciens de plus en plus nombreux des instruments avec des ateliers de facture instrumentale.

Les ballets occitans accueillent toute une nouvelle jeune génération qui sera ainsi sensibilisée et formée, parmi laquelle débute de nombreuses personnalités du renouveau culturel occitan contemporain : Jean-Pierre Lafitte, Claude Sicre, Rosina de Pèira, Pierre Corbefin, Xavier Vidal, etc.

Les Ballets occitans ont disparu à la fin des années 1980. Les archives de la compagnie (enregistrements et captations de spectacle, photographies, dossiers documentaires, etc.) sont conservés an Conservatoire occitan des musiques et danses traditionnelles (COMDT).

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Les hautbois occitans
Centre occitan des musiques et danses traditionnelles Toulouse Midi-Pyrénées-Conservatoire occitan
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Instrument répandu du 13ème au 17ème siècle, le hautbois a ensuite été peu à peu marginalisé, du moins en France.

Changements d’esthétique, opposition de plus en plus marquée entre musiques savantes et populaires, changements politiques aussi ont contribué à cette régression. Dans les milieux populaires, la pratique du hautbois s’est maintenue dans certaines régions, mais, mis à part à Sète, elle a bien failli disparaître il y a quelques décennies.

En Bretagne et en Catalogne, le retour du hautbois a été propulsé par les mouvements identitaires.

Dans les régions occitanes, les recherches et les efforts de musiciens passionnés ont permis de relancer la fabrication de plusieurs modèles de hautbois, que les musiciens actuels se réapproprient et mettent en valeur dans des styles musicaux très variés.
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Poésies en patois limousin : Avec la traduction et la musique originale / Pierre Laforest, Paul Charreire
Laforest, Pierre
Charreire, Paul